Un vide couleur brique, Amélia Varin

Un vide de couleur briqueTitre original : Un vide couleur brique

Auteure : Amélia Varin

Editions : Alter Real

Paru le : 4 mai 2018

Format lu : Numérique (6 pages)

4e de couverture :

Il m’attend, au fond de sa cage. Il attend que je dépose son seau de nourriture. Il attend notre moment privilégié, celui où tout est possible. Ça dure comme ça depuis des années. Lui et moi, collés l’un contre l’autre. Dans un espoir presque chimérique que nous resterons toujours ensemble… jusqu’à ce que la chute devienne irrémédiable.

Mon avis : 4,5 / 5

Deuxième nouvelle à paraître demain chez les Editions Alter Real est Un vide couleur brique d’Amélia Varin.

Dans cette nouvelle, nous rencontrons un soigneur qui distribue la nourriture aux animaux d’un cirque. Lorsqu’il arrive devant la cage du vieil éléphant, il s’arrête quelques instants, profitant d’un moment privilégié avec lui. Ce jour-là, il surprend une conversation concernant son ami et cela n’augure rien de bon…

Encore une nouvelle de six pages, vous allez me dire ! Et oui, et je ferai les mêmes reproches… L’écriture d’Amélia Varin est tellement agréable à lire, elle nous emmène directement dans son univers, dans le cirque aux côtés de ce soigneur et de ce vieil éléphant, qu’on voudrait y rester plus longtemps ! Ou alors en savoir davantage sur leur relation qui semble privilégiée.

Cependant, sa plume retranscrit parfaitement la situation critique et désespérée à laquelle est confronté le soigneur. On imagine sans peine ses émotions, son désarroi et la fin m’a fendu le coeur !

8 commentaires

  1. C’est le dilemme, toujours présent avec les nouvelles je trouve… autant pour le lecteur que l’auteur. Court donc pas de place aux fioritures et efficace, d’un côté, même si souvent on aimerait en découvrir davantage.
    En tous les cas ça donne envie. Je ne savais pas qu’Amélia Varin [ croisée en tant que blogueuse et Indé, il me semblait du moins ] était maintenant éditée ni qu’Alter Real en sortait chaque mois.
    Quel rythme! Ravi pour elle comme eux du coup.

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      • Tout faire est de l’ordre de l’imaginaire et du réel en corollaire. Faire ce que l’on décide qui nous botte est déjà le meilleur à (se) donner. De soi à l’autre et vice versa.

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  2. Ooooooh ! Merci beaucoup pour cet avis ❤ Il me fait très plaisir. Et je suis très contente d'avoir réussi à vous toucher 😉 Cette histoire est l'une de mes plus courtes, c'est vrai :p

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