Central Park, Guillaume Musso

Central parkTitre original : Central Park

Auteur(e) : Guillaume Musso

Editions : XO Editions

Paru le : 27 mars 2014

Format lu : Broché (392 pages)

4e de couverture :

New York, huit heures du matin.
Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l’un à l’autre sur un banc de Central Park.

Ils ne se connaissent pas et n’ont aucun souvenir de leur rencontre. La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Elysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin.

Impossible ? Et pourtant…

Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse ? D’où provient le sang qui tache le chemisier d’Alice ? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ?
Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n’ont pas d’autre choix que de faire équipe. La vérité qu’ils vont découvrir va bouleverser leur existence…

Mon avis : 5 / 5

Voilà un bon moment que l’on me dit : « Si tu as l’occasion, lis Central Park, il est génial ! » (ou à peu de choses près). En juillet dernier, j’ai eu la chance de le trouver sur une brocante, en super état, monnayant quelques piécettes. En revanche, j’ai fait passer plein d’autres lectures avant d’oser me plonger. Je ne sais pas si ça vous fait la même chose, mais à chaque fois que plein de personnes me recommandent un livre parce qu’il est super, génial, surprenant etc., je tarde à le lire car j’ai peur de ne pas le percevoir de la même manière qu’eux.

Bref, pendant les dernières vacances scolaires, j’ai embarqué Central Park dans ma valise. De un parce que j’ai une folle envie d’aller à New-York mais que pour cette année, c’est raté, de deux, parce que j’en avais marre de ne pas comprendre en quoi « ce livre est super » à en croire bookstagram.

J’avoue qu’au début, j’ai eu un peu de mal. En même temps Guillaume Musso l’a sans doute fait exprès. Alice et Gabriel se réveillent en plein Central Park, sans souvenir de la nuit passée et alors qu’ils se trouvaient respectivement à Paris et Dublin la veille. Du fait que les personnages soient totalement sans repère, sans souvenir, les perturbent grandement. Et le lecteur le ressent. De même que le personnage de Gabriel ne joue pas franc-jeu de suite. En le lisant, je sentais bien que quelque chose clochait (mais le bougre, il m’a bien eue quand même !). Donc même si c’est perturbant, difficile à comprendre, finalement je ne peux que saluer l’écriture de Guillaume Musso car il nous a littéralement plongé dans la tête de ses personnages.

Au fil des pages, on sent la tension monter crescendo. On sent le dénouement arriver mais la manière dont il va se passer reste un grand mystère. Et finalement, la fin est grandiose. Rien de fantastique (le genre, je parle !), rien de saugrenu, une fin qui explique parfaitement le déroulé de cette aventure à travers les états américains, le sentiment de malaise que l’on peut ressentir entre les personnages, les légères incohérences qui finalement prennent sens. Bref, un final plus qu’à la hauteur de ce que j’attendais.

Et je remercie Guillaume Musso pour avoir parler de cette maladie et de l’avoir abordée de la manière des plus originales.

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