Bonjour la compagnie !
On se retrouve comme tous les jeudis pour passer un moment agréable en compagnie d’un(e) auteur(e) autoédité (ou hybride). Aujourd’hui, c’est Charlotte Orcival qui nous fait le plaisir de papoter quelques minutes parmi nous. Pour ceux qui ne la connaissent pas (honte à vous !!! 😉 ), elle a écrit Forever young, le recueil Vingt ans et quelques et le roman Et tes larmes retenir (en autoédition en ce début d’année puis publié aux Editions Harper&Collins depuis début octobre). Je n’ai pas encore eu le plaisir de lire son dernier roman, mais je ne peux m’empêcher malgré tout de le faire, car ayant lu ses deux premiers livres autoédités, c’est une auteure qui mérite d’être lue.
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Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis Charlotte, je travaille dans la communication pour une grande entreprise, j’habite Paris avec mon mari et mes deux enfants et j’écris des romans. Par passion.
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Que représente l’écriture pour toi ?
D’abord un besoin. J’ai toujours eu le besoin de poser sur le papier des mots. Pour éclaircir ce qui était compliqué, apaiser ce qui était douloureux, m’évader par l’écriture quand d’autres s’évadent par la lecture… Bref, l’écriture est essentielle dans ma vie même si je n’ai jamais assez de temps à lui accorder.
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Depuis quand écris-tu ?
Depuis que j’ai 10 ans, j’écris. Avec de grandes périodes de silence et des pics d’activités. Mais disons que mon rapport à l’écriture est ancien.
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Peux-tu nous parler de tes publications ?
J’ai publié trois livres. Forever Young, Vingt ans et quelques et le dernier Et tes larmes retenir. Les deux premiers ont été publiés en auto-édition et le troisième, d’abord en auto édition puis les droits ont été ensuite achetés par une maison d’édition, Harper&Collins et à nouveau publié le 4 octobre 2017.
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Comment se déroule ton processus d’écriture ? As-tu un plan défini ou te laisses-tu guider par ta plume au fil de l’histoire ?
Je suis un auteur en plein apprentissage. Mon premier roman, je l’ai fait sans méthode en écrivant sans plan. C’était sans doute possible parce que sans le savoir, je portais l’histoire en moi, sans doute le syndrome des romans qui sont un peu autobiographiques… Aujourd’hui, j’ai davantage de méthode dans mon processus d’écriture, beaucoup inspiré de la méthode flocon que j’ai découvert récemment. Donc oui un plan me guide et puis le texte parfois reprend des libertés… Je fais aussi pas mal de recherches préalables avant d’attaquer la rédaction proprement dite. Cette phase d’enquête est jubilatoire pour moi.
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Quels sont tes projets d’écriture à venir ?
Je viens d’achever une nouvelle assez longue pour mon éditeur qui l’a publiera dans un recueil collectif pour le prochain salon du livre de Paris en mars 2018. Sa rédaction m’a occupée cet été et m’a un peu remis le pied à l’étrier en matière d’écriture après une pause de plusieurs mois. A présent, je suis en train de sonder une nouvelle idée. Je ne sais pas encore où elle me mènera. Stay stuned.
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Es-tu une petite ou grosse lectrice ? Quelle place tient la lecture dans ta vie ?
La lecture tient une place importante dans ma vie. Au même titre que l’écriture. Je lis tous les jours. C’est, je crois, mon unique passion durable. Donc, je peux me définir comme une grosse lectrice. Surtout pendant les périodes de vacances où je peux dévorer un roman par jour sans problème et j’adore les vacances pour cela.
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As-tu un livre préféré ?
J’ai des livres préférés et la liste change tous les ans, à mesure que je découvre de nouveaux livres, de nouvelles plumes. Donc je dirais qu’actuellement, je suis tombée en adoration pour les romans de Laurence Peyrin (Lisez Miss Cyclone, c’est un bonheur) et que j’ai complètement été charmée par le roman de Philippe Besson Arrête avec tes mensonges.
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Quels sont tes auteurs préférés ?
Dans le temps, JD Salinger, Bret Easton Ellis, Jay Mcinerney chez les américains. Emmanuel Carrère, Philippe Besson, Delphine de Vigan et Sacha Stellie.
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Quel livre ou auteur t’as donné le goût de la lecture ?
Marcel Pagnol quand j’avais 8 ans et quelques. Avec sa trilogie si célèbre ?
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Quel livre aurais-tu aimé écrire ?
Moins que zéro de Bret Easton Ellis. Parce que j’ai eu un tel choc en le lisant (en une nuit blanche) que j’aurais aimé écrire (ou aimerais écrire un jour) un roman qui a un tel impact sur des lecteurs. C’est mon fantasme. Peut-être un jour !
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Un dernier mot pour la fin ?
Pour conclure, je voudrais remercier lecteurs et blogueurs, pour le travail formidable qu’ils font pour partager leur lecture, les faire connaître, donner envie à d’autres de les découvrir. C’est vraiment grâce à eux aujourd’hui que j’ai pu être repérée par une maison d’édition et publier mon troisième livre. Un grand grand merci à tous et merci à toi, Aurore pour cette nouvelle opportunité de visibilité avec cette interview.
Interview réalisée en septembre 2017.
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[…] chroniques, des extraits, des citations ou encore des interviews. Pour ne pas faire doublon avec la précédente interview, j’ai posé quelques questions à Charlotte sur sa dernière […]
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[…] Des plumes et moi… avec Charlotte Orcival […]
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