Comme un singe
Je ne sais que copier.
Comme un singe
Je ne sais innover.
Chacun de mes écrits laisse entrevoir
Une parcelle de ma vie, plus ou moins noire,
Un cri du coeur, de la rancœur,
Des souvenirs, des instants de bonheur.
Ce passé, ce présent que j’écris,
Mes joies et peurs entre ces lignes,
Rien de tout cela n’est écrit par hasard,
Rien ne me vient tôt ou tard.
Comme un singe
Je reproduis à l’identique
Ce que je vois, ce que je lis.
Comme un singe
Je n’invente rien,
Je refais en moins bien.
Un roman, une chanson
Peuvent être source d’inspiration.
Une musique, un recueil
Et de la page blanche je fais le deuil.
Ce que les autres disent,
Je le redis à ma façon,
Avec mes mots et expressions,
Jusqu’à ce que l’inspiration s’épuise.
Comme un singe
Je refais ce qui a déjà été fait.
Mais qui ne l’a jamais fait ?
L’inspiration va et vient.
On parle tous des mêmes sujets
Mais chacun a sa manière de s’exprimer.
[…] 2 gribouillages de ma plume ICI et ICI […]
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Pour un gribouillage, ça reste très réussi 🙂
Une véritable intensité dans ce texte qui évoque la difficulté du poète à trouver les mots justes avec les limites de sa seule pensée. Il est vrai que nous aimerions, nous, poètes, innover à notre guise, pour exprimer l’inexprimable. Nous manquons certes de mots, mais c’est cela qui fait notre force.
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Merci beaucoup. 🙂
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