Titre original : Guerres
Auteur(e) : Laurent Robert
Editions : Le chasseur abstrait éditions
Paru le : 15 janvier 2017
Format lu : Broché (60 pages)
Présentation de l’éditeur :
Haïku de guerre
Guerre contre soi les autres
Fétide pulsion
« Guerres » est un livre de poésie. Une poésie construite, ciselée. Le haïku y a trouvé naturellement sa place car il ne supporte pas les discours. Laurent Robert parle de guerres, au pluriel, conflits armés et confits plus intimes, voire intérieurs.
« La guerre existe, elle n’est jamais belle… »
Lire, relire « Guerres » et laisser « décanter les mots », dans le mouvement de la mort et de la vie.
Mon avis : 5 / 5
Je remercie infiniment l’auteur, Laurent Robert, de m’avoir proposé ce partenariat.
C’était un réel plaisir que de lire son recueil Guerres.
Ce recueil ne présente pas de poésie comme j’ai pu en parler jusqu’ici sur ce blog. Dans Guerres, nous avons 150 haïkus. Pour ceux qui ne connaissent pas, des haïkus sont de très courts poèmes japonais très codifiés. Cela reste une forme poétique encore assez rare dans la littérature francophone.
Comme on peut le lire dans la présentation de l’éditeur, il ne s’agit pas uniquement des conflits guerriers qui coûtent des vies à chaque bataille. Dans Guerres, l’auteur nous parle également des guerres intimes, entre deux êtres, de manière charnelle.
Par ailleurs, ces guerres-ci sont décrites en mêlant le lexique lié au sexe avec celui de la guerre meurtrière. Il m’est arrivé parfois de m’embrouiller de ne plus savoir de quelle guerre il était question.
Cela peut freiner certaines personnes qu’il s’agisse d’haïkus. Si on n’est pas à l’aise dans cette forme de poésie, on ne peut y trouver la beauté des mots dans cette forme très succincte de littérature.
Cependant, je me suis laissée emporter par les mots de Laurent Robert. Qu’ils aient été en français, allemand ou anglais. Pour l’originalité du genre et du thème, j’ai adoré ce recueil, et ce sera avec plaisir qu’il sera relu régulièrement. Une pépite à avoir.
[…] Demain je pars de Laurent Leoncini puis je me dirige vers un nouveau genre, les haïkus, avec Guerres de Laurent Robert. Et comme je m’ennuyais dimanche soir, j’ai dévoré La magie du […]
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[…] avoir lu dévoré et adoré son recueil d’haïkus (chronique ici pour rappel), je voulais absolument qu’il ait la parole dans cette rubrique. Quelle ne fut […]
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Une bonne idée d’aborder les guerres sous toutes leur forme via des haïkus, forme de sagesse poétique bien opposée au thème
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